Le 23 novembre 2006, Julien Quemener, un membre des Boulogne Boys de 25 ans, est tué par balle à l'issue d'un match de football contre le club israélien d'Hapoel Tel-Aviv. La première du genre eut lieu en septembre 1984 à l'occasion du match de coupe d'Europe face aux Écossais de Heart of Midlothian FC soutenus par 3 000 fans venus d'Édimbourg. Ainsi, durant le match des petits incidents éclatent entre le haut de la tribune Auteuil Bleu et la partie jouxtant la tribune F, injures de part et d'autre, jet de bouteilles d'eau. Francis Borelli et l'ensemble du club, Luis Fernandez au premier chef, encouragent cette création[5]. mercredi 26 janvier 2011, par Arno P-E. 20. foot en direct, scores en direct sur footlive.fr. Quelques mois plus tard, la politique radicale nationaliste et révolutionnaire fait son entrée dans le KOB avec l'arrivée de certains nouveaux membres, pour la plupart des skinheads aux tendances d’extrême-droite, dont Serge Ayoub (dit Batskin) qui sera plus tard à l'origine des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Certains de leurs adhérents sont des anciens membres du Kop of Boulogne. La récente découverte d’une liste noire des supporters du PSG issus des anciennes associations d’Auteuil et Boulogne démontrent bien la scission entre les supporters historiques et l’actuelle direction. Les premières pages du Kop Of Boulogne s’écrivent dès 1978 avec la création de la tribune Boulogne. Pour l’immense majorité des pensionnaires de Boulogne, le Paris SG demeure bien sur la priorité et le football une passion sincère mais la seule présence des skins est susceptible de les entraîner dans un engrenage qu’ils ne souhaitaient pas à l’origine », écrit Philippe Broussard dans son enquête sur les ultras du football. Nés peu avant le regain des tensions entre le Virage Auteuil et le Kop of Boulogne, ces associations restent neutres et passives face aux divers incidents même si elles sont parfois victimes de « dommages collatéraux » liés aux affrontements surtout à l'extérieur. Un site web voit même le jour en janvier 2005, sous tutelle des associations de la tribune Boulogne et du Virage Auteuil. Les pouvoirs publics ont pris l'initiative d'interdire de stade les fauteurs de trouble avec obligation de pointer au commissariat les jours de match. Ces actions qui entraînent l'annulation de déplacements des supporters parisiens (au Havre par exemple en septembre 1985) sont sévèrement condamnées par des supporters du KOB et les Boulogne Boys profitent de ce fort sentiment de rejet, quelques mois après le drame du Heysel, pour voir le jour. Les actuels dirigeants du PSG ont décidé de déplacer la tribune des visiteurs à Boulogne dans la tribune K. Cet espace qui auparavant se situait en tribune H (près du Virage Auteuil) prend désormais place dans la tribune historique du KOB. De plus, de nombreux chants reprennent la mélodie d'hymnes parisiens mondialement célèbres, à l'instar de Padam Padam ou Milord d'Édith Piaf, Nini peau d'chien d'Aristide Bruant ou encore La Mauvaise Réputation de Georges Brassens. En déplacement, les deux tribunes font jeu égal dans le nombre de membres. Les cranes rasés se sont intégrés au paysage, ils se sont fondus dans le décor. Ces divisions freinent alors l'ascension du mouvement ultra dans le virage Boulogne. Le 29 mars 2008, au cours de la finale de la Coupe de la Ligue contre le RC Lens, des supporters du PSG affichent pendant quelques minutes une banderole faisant allusion au film de Dany Boon : « Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis[9] », déclenchant une série de protestations. En 1985, des journalistes de Canal+ tendent le micro à des fans à la mi-temps de PSG-Toulouse, ces « supporters » en profitent pour déblatérer leurs idéologies néo-nazis. Ma motivation, c’était d’abord de mettre l’ambiance en tribune, visuellement et avec les chants. Supras (1er groupe du Virage Auteuil, dès le 26 octobre 1991), Lutèce Falco (après un crochet par la tribune K bleue à l'automne 1991)[10] puis Dragons et Tigris Mystic en profitent pour voir le jour.